Devant tant d’humaine détresse
De galère au coin de la rue
Face à tant d’indélicatesse
Désespoir en espoirs déçus
Devant tant de regards perdus
De cœurs blessés sans plus d’ivresse
Face à tout cet amour déchu
Nous sommes… nous sommes…
À court de vivre… à court de vivre…
Devant tant de mépris haineux
D’un genre si particulier
Face à tant de jeux et d’enjeux
Désopilants en os pilés
Devant tant de colère larvée
Cris en sourdine assourdissants
Face à tant d’amer tuméfié
Nous sommes… nous sommes…
À court de vivre… à court de vivre…
Devant tous les déserts arides
De nos consciences assoiffées
Face à tant de prières à vide
D’équité ou de tout quitter
Devant tant de misère accrue
D’enfances volées oubliées
Face à la douleur toute nue
Nous sommes… nous sommes…
À court de vivre… à court de vivre…
Mais devant tant d’amour donné
De solidarités ultimes
Face à tant de fraternité
D’espoir en des espoirs sublimes
Devant tant d’innombrable liesse
De désir et de mains tendues
Face à cette belle caresse
Nous sommes… nous sommes…
À court de vivre… à court de vivre…
Oui devant tant d’amour donné
De solidarités ultimes
Face à tant de fraternité
D’espoir en des espoirs sublimes
Devant tant d’humaine tendresse
De partage au coin de la rue
Face à tant de délicatesse
Soyons fous et ne soyons plus…
À court de vivre… à court de vivre…
Paroles & Musique : Harvey De Saltz
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