Voici venir le temps où vibrant sur sa tige
Chaque fleur s’évapore ainsi qu’un encensoir ;
Le violon frémit comme un cœur qu'on afflige
Un cœur tendre, qui hait le néant vaste et noir...
(Ch. Baudelaire)
Voici venu le temps des amours qu'on s'inflige ;
Chaque cœur est voué au plus vain des espoirs !
Les larmes parfumées harmonie du grand soir,
Laissent le goût amer d'insipides vertiges.
Chaque cœur est voué au plus vain des espoirs !
Les souvenirs perdus dans le chant des vestiges,
Laissent le goût amer d'insipides vertiges ;
Les Hommes, ces enfants égarés dans le croire.
Les souvenirs perdus dans le chant des vestiges ;
Que de bons sentiments enrobés d'illusoire !
Les Hommes, ces enfants égarés dans le croire,
Se cognant aux parois d'un dessein qui afflige.
Que de bons sentiments enrobés d'illusoire !
Faisant de toi et moi de parfaits hommes-liges,
Se cognant aux parois d'un dessein qui afflige,
Épousés ignorants du néant faste et noir.
Voici venu le temps des amours qu'on s'inflige ;
Chaque cœur est voué au plus vain des espoirs !
Les larmes parfumées harmonie du grand soir,
Laissent le goût amer d'insipides vertiges...
Intro : Charles Baudelaire – Paroles & Musique : Harvey De Saltz
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